Page:Lermina - L’effrayante aventure.djvu/40

La bibliothèque libre.
Aller à la navigation Aller à la recherche
Cette page a été validée par deux contributeurs.

s’élancèrent à sa poursuite et alors commença une véritable chasse à l’homme.

« Coxward avait une assez forte avance, de plus il connaissait admirablement le quartier, où de nombreuses lanes se coupent et s’enchevêtrent. Il s’était lancé dans la direction de Highbury et finalement il parvint à dépister ses poursuivants et disparut.

« Plainte a été portée contre Coxward, qui ne tardera pas à tomber encore une fois sous la main de la justice. »


« C’était un fait divers banal, mais qui dans la circonstance prenait une importance singulière.

« Coxward, volant une montre à une heure du matin à Shadow’s-Bar, dans un quartier éloigné de Londres, jouissait-il donc du don d’ubiquité à un tel degré qu’il pût en même temps se trouver à Paris, aux environs de la place de la Concorde.

« Il ne s’agissait plus que de vérifier :

« 1o Si le fait mentionné dans le petit journal en question était réel ;

« 2o Si le jour et la date mentionnés étaient exacts ;