Goek ! (va-t’en). Elle sent la bosse de bison !
Mais la vue de ces femmes effrontées et qui sentent si fort le ramènent par une fatale antithèse à la pensée d’une jeune femme d’hommes qui sent comme le printemps quand les violettes poussent entre les racines moussues du grand hêtre de Pierrefeu. C’est en vain qu’il a essayé de se distraire avec les cacaouettes, le chien mort et tous les incidents créés par l’inexpérience et la charmante naïveté de Gabriel, au long du chemin ; la triste pensée anxieuse de la jeune femme d’homme lui cuit le cœur sournoisement, comme lui brûle l’estomac quand il vide à lui tout seul un pot de cornichons.
Il n’y a plus rien à manger ?
Je suis décidé à faire la noce. Je t’offre un saladier de riz au champagne ! Je l’attends (Au sommelier qui vient aux ordres). Champagne ! de la tisane de Champagne ! (montrant Gabriel) à cause du petit !…
C’est bon le champagne ?
Ça pique dans le nez et ça fait marcher de travers.
Comme tu me dis tout cela tristement, Balaoo !