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Page:Leroux - Confitou.djvu/183

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CONFITOU
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nement et quelquefois le roulement des caissons.

— Nous nous replions, dit un officier, mais nous ne sommes point battus, nous reviendrons.

— Nous vous attendons avec confiance, répliqua Raucoux-Desmares.

— Et revenez-nous le plus tôt possible ! ajouta Freda.

Elle avait été charmante et empressée, et très Française. Raucoux-Desmares lui en avait une profonde reconnaissance. Du reste, ces messieurs ignoraient certainement que sa femme fût Allemande. Il ne le leur apprit pas.

Sur ces entrefaites, la porte de la salle à manger s’entrouvrit et la tête ébouriffée de Confitou se montra… Confitou avait dîné à la cuisine avec ses petits réfugiés et, à propos d’une discussion qu’il avait eue avec Clara, il venait chercher un renseignement…

— N’est-ce pas, papa, que c’est à Guise, lança-t-il, qu’on leur a fichu un coup de torchon sur la gueule ? ? ?

Freda s’ébouriffa un peu, mais tous les autres applaudirent ; Raucoux-Desmares était radieux. Il dit :