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Page:Leroux - Confitou.djvu/236

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XXI


Raucoux-Desmares, après avoir porté la bonne nouvelle au père Clamart, était retourné à l’hôpital militaire. C’est là qu’il fut averti de ce qui se passait en ville. Il sauta immédiatement dans une auto d’ambulance et donna l’ordre qu’on le conduisît à la kommandantur qui avait été établie dans les anciens bâtiments de l’abbaye transformés récemment en musée.

On avait rapporté au professeur que les Allemands venaient de mettre le feu à la fabrique de tissage qui se dressait derrière l’abbaye, au bord de la rivière, et qu’ils en avaient tout d’abord massacré le gardien et sa fille. Enfin le pillage était commencé, et les soldats tiraient sur tous les civils qu’ils rencontraient dans les rues.

Raucoux-Desmares, qui se trouvait encore sous l’impression du fameux déjeuner où von Bohn et son état-major s’étaient montrés si aimables et si joyeux, si bons garçons et si