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Page:Leroux - Confitou.djvu/258

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XXIV


Les lèvres de Raucoux-Desmares remuèrent ; la voix était absente ; mais Confitou n’avait plus besoin d’entendre pour comprendre :

— Ils n’ont pas voulu que j’entre avec elle !… Alors, je suis venu te prévenir !…

Le professeur ne s’occupa plus de Confitou qui avait promis de ne pas quitter sa mère. Dans la minute même, il l’avait, du reste, « en horreur ». Il courut dans la rue. Confitou crut que son papa était devenu fou, et il courut derrière lui.

Raucoux-Desmares ne savait plus beaucoup ce qu’il faisait. Il souffrait trop. Il poussait des gémissements indistincts en courant vers l’abbaye. Ce n’était pas de la rage. C’était de la douleur.

Qu’allait-il faire à l’abbaye ?… Voilà une chose que personne ne savait au monde, pas même lui ; mais il lui était absolument impossible de ne pas y aller !

Il allait vers le drame !…