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Page:Leroux - Confitou.djvu/289

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CONFITOU
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Il prononça le mot merveilleux avec une force que lui eût enviée le coureur de Marathon ; et s’il ne tomba point inanimé après avoir crié « Victoire ! » c’est qu’il avait couru beaucoup moins que lui.

À ses accents de triomphe, cependant, personne ne répondit. Par trois fois, il appela Freda. Les murs sonores lui renvoyèrent le nom de sa femme et, de nouveau, ce fut le silence ; non seulement le silence immédiat autour de lui, mais un silence qui, par une coïncidence singulière, s’étendait subitement jusqu’aux environs, jusqu’au tumulte du combat qui allait rouler un peu plus loin… un peu plus loin, peut-être pour qu’on pût entendre le bruit que faisait le cœur de cet homme.

Instinctivement, Raucoux-Desmares eut peur de cet accueil glacé des choses… Il ne savait où diriger ses pas. À tout hasard et timidement, il poussa une porte. Alors il vit ce que les murs lui cachaient : la mort !

La mort était représentée là par un cadavre et par une femme à genoux qui, pour lui, était aussi morte que le mort puisqu’elle ne répondait plus à sa voix !

C’est en vain qu’il se pencha sur elle, en vain qu’il lui toucha l’épaule, qu’il répéta son