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Page:Leroux - Confitou.djvu/299

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CONFITOU
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répandait naguère autour d’elle un si doux rayonnement, n’était plus que de la cendre, Freda était détruite. Cependant un souffle vint de cette ruine, un souffle qui disait :

— Tu vas savoir pourquoi Confitou a tué Moritz. Il avait entendu quelqu’un dire à son oncle qu’en passant par les souterrains de la chapelle, on pouvait déboucher dans la vallée derrière les Français !

Raucoux-Desmares sursauta :

— Par le dépôt d’antiseptique ! Mais qui est-ce qui avait pu lui dire ?…

— Moi !

Avant qu’elle eût prononcé le mot, il l’avait entendu, tant cette figure funeste, appuyée à la muraille, annonçait de catastrophes !… Et cependant, il poussa un cri, comme sous le coup inattendu d’une douleur physique. Et puis, étourdi, hagard, mais tout de même se raccrochart à un furieux espoir…

— Comment !… Comment !… Mais comment as-tu pu laisser échapper ?…

Il n’acheva pas… Sa parole râlante resta suspendue entre elle et lui… Freda avait secoué la tête… Il ne pouvait même pas espérer une maladresse… Et, en face d’elle, il était en train