Page:Leroux - De l'humanité, de son principe, et de son avenir, Tome 1, 1860.djvu/270

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votre mort, la nature et la vie continueront d’exister ; le monde, qui est infini et éternel, continuera d’exister ; et, excepté Dieu, en qui et par qui vit ce monde, il n’y aura pas autre chose d’existant que ce monde, qui est éternel et infini. Il n’y aura rien à part de ce monde, qui contient tout ; rien, dis-je, ni paradis à part, ni purgatoire à part, ni enfer à part : paradis, purgatoire, enfer, seront dans ce monde, seront ce monde, qui contient tout. Donc, si vous continuez d’être alors, si vous revenez à la vie, vous serez, comme aujourd’hui, habitant de ce monde, participant, comme aujourd’hui, à la nature et à la vie. Mais serez-vous alors, et où serez-vous ? Je dis que vous serez, et que vous serez encore, comme vous êtes aujourd’hui, uni à l’humanité.

chapitre vii. immortalité de notre être. Vous êtes, donc vous serez. car, étant, vous participez de l’être, c’est-à-dire de l’être éternel et infini.