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plus forts du sommeil, avec un certain oubli. Eh bien, dans la mort, qui est un plus grand oubli, il semble que notre vie se digère et s’élabore, de manière que, tout en s’effaçant sous sa forme phénoménale, elle se transforme en nous, et augmente, en passant à l’état latent, la force potentielle de notre être. Puis vient le réveil ou la renaissance. Nous avons été, nous ne nous rappelons plus les formes de cette existence ; et néanmoins nous sommes, par notre virtualité, précisément la suite de ce que ce nous avons été, et toujours le même être, mais agrandi.