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JE TE DOIS MON DOIGT !

de mon doigt et que je pouvais le garder. Marceline se joignit à Adolphe, me priant d’accepter mon doigt, qu’Adolphe m’en faisait cadeau, mais je répondis au premier qu’il n’y avait aucune raison pour me faire des cadeaux à cette époque de l’année, et à la seconde qu’elle n’entendait rien aux affaires. C’est alors que M. d’Éliphraste de l’Équinoxe me fit observer que je ne suivais pas les conditions du contrat. J’avais dit : « Je te donne mon doigt à couper », par conséquent c’était à Adolphe qu’il appartenait de me couper le doigt. J’admirai cette profonde logique, dont il ne se départissait jamais, et je lui remis ma hachette.

» J’eus tort de lâcher ma hachette dans cette maison de la rue de la Huchette. Ils se précipitèrent sur moi, et j’entendis l’Homme de Lumière qui disait : « Allons, il est trop tard, il n’y a plus qu’à le tuer ! »