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Page:Leroux - La Machine à assassiner.djvu/127

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LA MACHINE À ASSASSINER
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XIII

CE QUE DIT LE PROFESSEUR THUILLIER

Le reporter de l’Époque avait trouvé chez lui l’illustre praticien, entouré d’un véritable aréopage, qui, certainement, s’était réuni dans son cabinet pour y discuter de la seule question à l’ordre du jour : celle de la « poupée sanglante ».

Le journaliste fut présenté aux docteurs Pinet, Terrière, Gayrard, Hurand et Pasquette, tous des amis et des admirateurs de Jacques Cotentin, et tous, plus ou moins au courant de ses travaux.

Voici, en résumé, quelles furent les déclarations du professeur Thuillier :

— Il est malheureux que, dans les circonstances exceptionnelles que nous traversons, nous ne puissions entendre Jacques Cotentin lui-même. Nous saurions tout de suite à quoi nous en tenir et nous n’ignorerions rien de cette fameuse poupée qui commence, je le vois bien, à faire délirer tout Paris…

« À défaut de notre prosecteur, j’ai pu m’entretenir longuement avec le vieux Norbert, qui est, dans sa partie, lui aussi, un savant, c’est-à-dire doué de l’esprit scientifique ; j’ai aussi interrogé un garçon d’amphi-