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Page:Leroux - Le Fauteuil hanté, Lafitte, 1900.djvu/108

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lendemain de cette nouvelle et abominable catastrophe. Une note de la rédaction du journal l’Époque (N.D.L.R.) fait entrevoir assez exactement l’état des esprits.

La voici :

« La série continue ! Après Jehan Mortimar, après Maxime d’Aulnay, voici Martin Latouche qui meurt sur le seuil de l’Immortalité, et le fauteuil de Mgr d’Abbeville reste toujours inoccupé ! La nouvelle de la fin subite du troisième académicien qui tenta de s’asseoir à la place que convoita le mystérieux Éliphas s’est répandue hier soir dans Paris avec la rapidité et la brutalité de la foudre. Et nous ne saurions mieux faire, en vérité, que d’appeler à notre secours le tonnerre lui-même, pour donner une idée de ce qui se passa dans la capitale, pendant les quelques heures qui suivirent l’incroyable événement. Certains parurent frappés comme du feu du ciel, et, ayant perdu l’esprit, se répandirent dans les rues, dans les cafés, au théâtre, dans les salons, en tenant de tels propos imbéciles, qu’on se demande comment il peut se trouver dans la Ville Lumière, à notre époque, des gens sensés pour les écouter. Ah ! nous ne perdrons point notre temps à répéter ici toutes les bêtises qui ont été proférées ! Et