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Page:Leroux - Le Fauteuil hanté, Lafitte, 1900.djvu/132

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Gaspard Lalouette crut entendre un autre hululement plus affreux, plus horrible, comme un hululement qui aurait été humain.

Mais c’était sans doute une illusion, car les chiens se turent à la fin et ce qui aurait pu être un hululement humain se tut en même temps.

Alors, M. Loustalot dit, les yeux redevenus papillotants, vivants, et après avoir fait entendre une petite toux sèche :

— Bien sûr que non qu’ils n’ont pas été assassinés… Ça n’est pas possible. N’est-ce pas ! Ça n’est pas possible !… s’exclama M. Loustalot. Et il n’y a pas de secret de Toth qui tienne !…

M. Loustalot se grattait alors le bout du nez… Il fit :

— Hum ! Hum !

Ses yeux étaient repartis, vagues… lointains… M. Lalouette parlait encore, mais, de toute évidence, M. Loustalot ne l’entendait plus… ne le voyait même plus… oubliait même qu’il était là…

Et M. Loustalot oublia si bien que M. Lalouette était là, qu’il s’en alla, tranquillement, sans un mot d’au revoir ni de politesse à l’adresse de son hôte, et il referma la porte, lais-