le nom, et qui, tête nue, se promenait les jours d’orage, dans la montagne, avec son chien « Mystère » qui aboyait en silence.
Makoko était déjà sur le chemin ; Mathis sans même saluer l’homme, avait rejoint Makoko. Allan était resté près de moi. Je mis mon chapeau à la main et remerciai le gentilhomme de son invitation. Je lui dis que nous l’eussions certainement agréée si nous n’avions été fort pressés de nous rendre à La Chaux-de-Fonds où d’importantes affaires nous attendaient.
— Bah ! Vous passerez la nuit dans la montagne… interrompit l’homme.
— Qui vous le fait croire ? demandai-je.
— Les deux seuls chemins qui conduisent à La Chaux-de-Fonds sont impraticables. L’orage a fait déborder les torrents. Il est tard ; vous rencontrerez mille difficultés que vous ne surmonterez pas avant la nuit. Essayez !… mais je suis sûr que cette nuit, vous reviendrez frapper à ma porte… si vous retrouvez votre chemin…
Makoko et Mathis considéraient l’homme d’un œil hostile. Makoko, d’un coup d’épaule, remontant les marcassins qui lui pendaient dans le dos et qui grognèrent lamentablement, s’avança presque sous le nez de l’homme, et, à brûle-pourpoint, lui posa cette question :