manche à balai, tournoyait au-dessus de sa tête.
Il ferma les yeux, prêt au trépas, offrant sa mort à l’Académie.
Et il les rouvrit, étonné d’être encore en vie. Le manche à balai toujours tournoyant, au-dessus d’une envolée de jupes, s’éloignait, accompagné d’un bruit précipité de galoches qui claquaient sur les trottoirs.
Ce balai, ces cris, ces menaces n’étaient donc point pour lui ; il respira.
Mais d’où était sortie cette nouvelle apparition ?
M. Patard se retourna. La porte derrière lui était entrouverte. Il la poussa et entra dans un corridor qui le conduisit à une cour où s’était donné rendez-vous toute la bise d’hiver.
Il était chez Martin Latouche.
M. le secrétaire perpétuel s’était documenté.
Il savait que Martin Latouche était un vieux garçon, qui n’aimait au monde que la musique, et qui vivait avec une vieille gouvernante qui, elle, ne la supportait pas ; cette gouvernante était fort tyrannique, et elle avait la réputation de mener la vie dure au bonhomme. Mais elle lui était dévouée plus qu’on ne saurait dire et, quand il avait été bien sage, elle le cajo-