Page:Leroux - Le Fauteuil hanté, Lafitte, 1900.djvu/77

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térieux… enfin, une fois encore, la « boîte qui marche » s’était évanouie dans la nuit.

La Babette s’était relevée.

— J’ai fini, répéta-t-elle. Le malheur était sur la maison.

— Et ces hommes, demanda M. Patard, que le récit de la gouvernante inquiétait au-delà de toute expression… Ces hommes, vous les avez revus ?

— Il y en a un que je n’ai jamais revu, Monsieur le Perpétuel, parce qu’il est mort. J’ai vu sa photographie dans les journaux… C’est ce M. Mortimar.

M. le Perpétuel bondit.

— Mortimar… Et l’autre, l’autre ?

— L’autre ? J’ai vu aussi sa photographie dans les journaux… C’était M. d’Aulnay !…

— M. d’Aulnay !… Et vous l’avez revu, celui-là ?

— Oui… celui-là… je l’ai revu… Il est revenu ici la veille de sa mort, Monsieur le Perpétuel.

— La veille de sa mort… Avant-hier ?

— Avant-hier !… Ah ! je ne vous ai pas tout dit ! Il le faut !… Et il n’était pas plus tôt arrivé, que je retrouvais le « vielleux » dans la cour !… Aussitôt qu’il m’a eu vue, il s’est sauvé comme toujours… Mais j’ai pensé aussitôt : Mauvais