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Page:Leroux - Le Parfum de la dame en noir.djvu/299

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rassurés avec le cadavre que nous croyions mort et qui se reprit, une fois encore, à soupirer, et quel soupir ! Le reste, Monsieur, vous l’avez vu, et vous en savez maintenant autant que moi ! Que Dieu nous garde ! »

Quand Bernier eut ainsi raconté l’impossible drame, Rouletabille le remercia, avec sincérité, de son grand dévouement à ses maîtres, lui recommanda la plus grande discrétion, le pria de l’excuser de sa brutalité, et lui ordonna de ne rien dire de l’interrogatoire qu’il venait de subir à Mme Darzac. Bernier, avant de s’en aller, voulut lui serrer la main, mais Rouletabille retira la sienne.

— Non ! Bernier, vous êtes encore tout plein de sang…

Bernier nous quitta pour aller rejoindre la Dame en noir.

— Eh bien ! fis-je, quand nous fûmes seuls. Larsan est mort ?…

— Oui, me répliqua-t-il, je le crains.

— Vous le craignez ? Pourquoi le craignez-vous ?…

— Parce que, fit-il d’une voix blanche que je ne lui connaissais pas encore, parce que la mort de larsan, lequel sort mort sans être entré ni mort ni vivant, m’épouvante plus que sa vie !