Page:Leroux - Le Parfum de la dame en noir.djvu/319

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— Votre volonté est accomplie, dit-il… Il est là où vous avez voulu !…

Rouletabille demanda tout de suite :

— Au moins, vous avez vu sa figure ?

— Non ! dit-il… je ne l’ai pas vue !… Croyez-vous donc que j’allais ouvrir le sac ?…

J’aurais cru que Rouletabille allait se montrer désespéré de cet incident ; mais, au contraire, il vint tout à coup à M. Darzac, et lui dit :

— Ah ! vous n’avez pas vu sa figure !… Eh bien ! c’est très bien, cela !…

Et il lui serra la main avec effusion…

— Mais, l’important, dit-il, l’important n’est pas là… Il faut maintenant que nous ne fermions point le cercle. Et vous allez nous y aider, monsieur Darzac. Attendez-moi !…

Et, presque joyeux, il se jeta à quatre pattes. Maintenant, Rouletabille m’apparaissait avec une tête de chien. Il sautait partout à quatre pattes, sous les meubles, sous le lit, comme je l’avais vu déjà dans la Chambre Jaune, et il levait de temps à autre son museau, pour dire :

— Ah ! je trouverai bien quelque chose ! quelque chose qui nous sauvera !

Je lui répondis en regardant M. Darzac :

— Mais ne sommes-nous pas déjà sauvés ?

— … Qui nous sauvera la cervelle… reprit Rouletabille.