l’absence peut-être moins inexplicable d’un corps de moins.
Nous nous regardâmes tous encore, les uns cherchant à comprendre, les autres redoutant déjà de comprendre.
— Eh ! Eh ! répliqua Mrs Edith, dans ces conditions, vous allez voir qu’il ne va plus y avoir de mystère du tout et que tout va s’arranger. Et elle ajouta, dans la langue bizarre de mon ami, afin de s’en moquer : « Un corps de trop d’un côté, un corps de moins de l’autre ! Tout est pour le mieux ! »
— Oui, fit Rouletabille, et c’est bien ce qui est affreux, car ce corps de moins arrive tout à fait à temps pour nous expliquer le corps de trop, Madame. Maintenant, Madame, sachez que ce corps de moins est le corps de votre oncle, M. Bob !
— Le vieux Bob ! s’écria-t-elle. Le vieux Bob a disparu !
Et nous criâmes tous avec elle :
— Le vieux Bob ! Le vieux Bob a disparu !
— Hélas ! fit Rouletabille.
Et il laissa tomber la canne.
Mais la nouvelle de la disparition du vieux Bob avait tellement « saisi » les Rance et les Darzac que nous ne portâmes aucune attention à cette canne qui tombait.
— Mon cher Sainclair, soyez donc assez