Page:Leroux - Le Parfum de la dame en noir.djvu/400

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Et, tourné vers Mrs Edith :

— Nous n’avons plus, Madame, qu’à attendre la police. J’espère qu’elle ne tardera pas !

La malheureuse tressaille. Cet enfant, de nouveau, lui fait peur.

— Ah ! oui, qu’elle vienne ! Et qu’elle se charge de tout ! Qu’elle pense pour nous ! Tant pis ! tant pis ! Quoi qu’il arrive ! fait Mrs Edith en me prenant le bras.

Et soudain, sous la poterne, nous voyons arriver le père Jacques, suivi de trois gendarmes. C’est le brigadier de la Mortola et deux de ses hommes qui, avertis par le prince Galitch, accourent sur le lieu du crime.

— Les gendarmes ! les gendarmes ! ils disent qu’il y a eu un crime ! s’exclame le père Jacques qui ne sait rien encore.

— Du calme, père Jacques ! lui crie Rouletabille, et, quand le portier essoufflé, se trouve auprès du reporter, celui-ci lui dit à voix basse :

Rien n’est changé, père Jacques.

Mais le père Jacques a vu le cadavre de Bernier.

— Rien qu’un cadavre de plus, soupire-t-il ; c’est Larsan !

— C’est la fatalité, réplique Rouletabille.

Larsan, la fatalité, c’est tout un. Mais que signifie ce rien n’est changé de Rouletabille,