Page:Leroux - Le Parfum de la dame en noir.djvu/433

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Mr Arthur Rance, pourquoi moi-même, commençons-nous un cri… un nom qui expire sur nos lèvres : Larsan !…

Où l’avons-nous donc vu ? Où l’avons-nous découvert, cette fois, nous qui regardons Rouletabille ? Ah ! ce profil, dans l’ombre rouge de la nuit commençante, ce front au fond de l’embrasure que vient ensanglanter le crépuscule comme au matin du crime est venue rougir ces murs la sanglante aurore ! Oh ! cette mâchoire dure et volontaire qui s’arrondissait tout à l’heure, douce, un peu amère, mais charmante dans la lumière du jour et qui, maintenant, se découpe sur l’écran du soir, mauvaise et menaçante ! Comme Rouletabille ressemble à Larsan ! Comme, en ce moment, il ressemble à son père ! c’est Larsan !

Autre émoi au gémissement de sa mère, Rouletabille sort de ce cadre funèbre où il nous est apparu avec une figure de bandit et il vient à nous et il redevient Rouletabille. Nous en tremblons encore. Mrs Edith qui n’a jamais vu Larsan, ne peut pas comprendre. Elle me demande : « Que s’est-il passé ? »

Rouletabille est là, devant nous avec son eau chaude dans sa casserole, une serviette et son crâne. Et il nettoie son crâne.

C’est vite fait. La peinture a disparu. Il nous le fait constater. Alors, se plaçant devant le