Page:Leroux - Le Parfum de la dame en noir.djvu/449

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savoir ! » Aux Rochers Rouges, vous la sentez à nouveau si éloignée de vous que, pour la rapprocher, vous lui remontrez Larsan !… Voyez-vous, mon cher monsieur Darzac ! tout cela s’arrangeait très bien dans ma pensée… et il n’y avait point jusqu’à votre apparition de Larsan, à Menton, pendant votre voyage de Darzac à Cannes, pendant que vous vîntes au-devant de nous, qui ne pouvait le plus bêtement du monde s’expliquer. Vous auriez pris le train devant vos amis à Menton-Garavan, mais vous en seriez descendu à la station suivante qui est celle de Menton et, là, après un court séjour nécessaire dans votre vestiaire urbain, vous apparaissiez à l’état de Larsan à vos mêmes amis venus en promenade à Menton. Le train suivant vous remportait vers Cannes, où nous nous rencontrâmes. Seulement, comme vous eûtes, ce jour-là, le désagrément d’entendre, de la bouche même d’Arthur Rance qui était, lui aussi, venu au-devant de nous à Nice, que Mme  Darzac n’avait pas vu cette fois Larsan et que votre exhibition du matin n’avait servi de rien, vous vous obligeâtes, le soir même, à lui montrer Larsan, sous les fenêtres mêmes de la Tour Carrée, devant lesquelles passait la barque de Tullio !… Et voyez, mon cher monsieur Darzac, comme les choses, en apparence les plus compliquées, devenaient tout à coup simples et logiquement