Page:Leroux - Le Parfum de la dame en noir.djvu/457

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Mais Larsan ne répondit pas.

Alors Rouletabille le toucha à la main et au visage, et nous nous aperçûmes que Larsan était mort.

Rouletabille nous montra à son doigt le chaton d’une bague qui était ouvert et qui avait dû contenir un poison foudroyant.

Arthur Rance écouta les battements du cœur et déclara que tout était fini.

Sur quoi, Rouletabille nous pria de quitter tous la Tour Carrée et d’oublier le mort.

— Je me charge de tout, fit-il gravement. C’est un corps de trop, nul ne s’apercevra de sa disparition !

Et il donna à Walter un ordre qui fut traduit par Arthur Rance :

— Walter, vous m’apporterez tout de suite « le sac du corps de trop » !

Puis, il fit un geste auquel nous obéîmes tous. Et nous le laissâmes seul en face du cadavre de son père.

Aussitôt, nous eûmes à transporter M. Darzac, qui se trouvait mal, dans le salon du vieux Bob. Mais ce n’était qu’une faiblesse passagère et dès qu’il eut rouvert les yeux il sourit à Mathilde qui penchait sur lui son beau visage