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Page:Leroux - Le Parfum de la dame en noir.djvu/464

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comme s’il ne s’était rien passé d’extraordinaire aux Rochers Rouges. Ce n’est pas le même Darzac qui l’a commencé, c’est un autre Darzac qui le finira, cet heureux voyage, mais pour tout le monde Darzac aura été le même sans solution de continuité. M. et Mme Darzac sont mariés. La loi civile les unit. Quant à la loi religieuse, il est avec le pape, comme dit Rouletabille, des accommodements, et ils trouveront tous deux à Rome les moyens de régulariser leur situation s’il est prouvé qu’elle en a besoin et d’apaiser les scrupules de leur conscience. Que M. et Mme Darzac soient heureux, définitivement heureux ; ils l’ont bien gagné !…

Et personne n’aurait peut-être soupçonné jamais l’horrible tragédie du sac du corps de trop si nous ne nous trouvions aujourd’hui où j’écris ces lignes, après des années qui nous ont acquis du reste la prescription et débarrassé de tous les aléas d’un procès scandaleux, dans la nécessité de faire connaître au public tout le mystère des Rochers Rouges, comme j’ai dû autrefois soulever les voiles qui recouvraient les secrets du Glandier. La faute en est à cet abominable Brignolles qui est au courant de bien des choses et qui, du fond de l’Amérique où il s’est réfugié, veut nous faire « chanter ». Il nous menace d’un affreux libelle, et comme maintenant le professeur Stangerson est des-