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Page:Leroux - Le Parfum de la dame en noir.djvu/483

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san !… il est mort d’avoir revu, avec toute sa taille et tout son geste, Larsan !… Toutes les batailles, Sainclair, dans le même moment, ont leurs victimes innocentes…

Nous nous tûmes un instant. Et puis je ne pus m’empêcher de lui dire la rancœur que je lui gardais qu’il ait eu si peu de confiance en moi. Je ne lui pardonnais pas d’avoir voulu me tromper avec tout le monde sur le compte de son vieux Bob.

Il sourit.

— En voilà un qui ne m’occupait pas !… J’étais bien sûr que ce n’était pas lui qui était dans le sac… cependant, la nuit qui a précédé son repêchage, dès que j’eus casé le vrai Darzac, sous l’égide de Bernier dans le Château Neuf, et que j’eus quitté la galerie du puits après y avoir laissé pour mes projets du lendemain, ma barque à moi… une barque que j’avais eue de Paolo le pêcheur, un ami du Bourreau de la mer, je regagnai le rivage à la nage. Je m’étais naturellement dévêtu et je portais mes vêtements en paquet sur ma tête. Comme j’accostais, je tombai dans l’ombre sur le Paolo, qui s’étonna de me voir prendre un bain à cette heure, et qui m’invita à venir pêcher la pieuvre avec lui. L’événement me permettait de tourner toute la nuit autour du château d’Hercule et de le surveiller. J’accep-