Page:Leroux - Le Parfum de la dame en noir.djvu/58

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une pareille révélation… Rouletabille, le fils de Mathilde Stangerson !… Et puis, tout à coup, j’eus un choc plus violent encore… Mais alors !… Mais alors !… Rouletabille était le fils de Larsan !

Oh !… Je comprenais, maintenant, toutes les hésitations de Rouletabille… Je comprenais pourquoi, ce matin, mon ami, dans la prescience de la vérité, disait : « Pourquoi n’est-il pas mort ? S’il est vivant, moi, j’aimerais autant être mort ! »

Rouletabille lut certainement cette phrase dans mes yeux et il fit simplement un signe qui voulait dire : « C’est cela, Sainclair, maintenant, vous y êtes ! »

Puis il finit sa pensée tout haut :

— Silence !


Arrivés à Paris, nous nous sommes séparés pour nous retrouver à la gare. Là, Rouletabille me tendit une nouvelle dépêche qui venait de Valence et qui était signée du professeur Stangerson. En voici le texte : « M. Darzac me dit que vous avez quelques jours de congé. Nous serions tous très heureux si vous pouviez venir les passer parmi nous. Nous vous attendons aux Rochers Rouges chez M. Arthur Rance, qui sera enchanté de vous présenter à sa femme. Ma fille serait bien heureuse aussi de