Page:Leroux - Le Parfum de la dame en noir.djvu/87

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à Dijon. Là, tous trois étaient descendus et avaient dîné au buffet. Ils avaient le temps puisque, arrivés à six heures vingt-sept, M. Stangerson ne quittait Dijon qu’à sept heures huit et les Darzac à sept heures exactement.

Le professeur avait fait ses adieux à sa fille et à son gendre sur le quai même de la gare, après le dîner. M. et Mme  Darzac étaient montés dans leur compartiment (le compartiment aux petits bagages) et étaient restés à la fenêtre, s’entretenant avec le professeur, jusqu’au départ du train. Celui-ci était déjà en marche, quand le professeur Stangerson, sur le quai faisait encore des signes amicaux à M. et Mme  Darzac. De Dijon à Bourg, ni M. ni Mme  Darzac ne pénétrèrent dans le compartiment adjacent à celui dans lequel ils se tenaient et dans lequel se trouvait le sac de voyage de Mme  Darzac. La portière de ce compartiment, donnant sur le couloir, avait été fermée à Paris, aussitôt le bagage de Mme  Darzac déposé. Mais cette portière n’avait été fermée ni extérieurement à clef par l’employé, ni intérieurement au verrou par les Darzac. Le rideau de cette portière avait été tiré intérieurement sur la vitre, par les soins de Mme  Darzac, de telle sorte que du corridor on ne pouvait rien voir de ce qui se passait dans le compartiment. Le rideau de