IV
L’idée de M. le commissaire
Sa maison !… Sa maison !… la « Bella Nissa » était devenue la maison de Hardigras !…
Comme le pauvre M. Supia rentrait chez lui, plus accablé que jamais, il trouva sur son chemin la charmante Antoinette qui était déjà au courant.
– Eh ! parrain ! lui souffla-t-elle, ne trouvez vous pas que ce n’est pas des manières pour ce Hardigras d’appeler la « Bella Nissa » sa maison !
Il fonça sur elle, comme s’il allait la tuer, mais la petite, d’une pirouette, lui avait déjà échappé.
Elle aussi, maintenant, était furieuse et elle lui jeta, de derrière une porte : « Je ne vous la dirai jamais, mon idée ! »
Dans la matinée, M. Supia fut convoqué à la police. Il trouva là M. Bezaudin et les deux inspecteurs de la Sûreté, MM. Souques et Ordinal.
Ils étaient maigres tous les deux, secs, étriqués dans des vêtements assez poussiéreux. Ils se ressemblaient singulièrement.
N’aimant qu’une chose au monde, leur métier, ils pensaient toujours à leurs affaires,