d’efforts… ce qui leur permettait de réserver tous leurs moyens pour la « boccia » et pour les affaires publiques, nous voulons dire pour la politique qui, à certaines périodes, doit être l’occupation normale d’un honnête homme, attaché à ses devoirs de citoyen et dont il est généralement récompensé par une abondance de biens qui se résolvent en banquets, beuveries, festins et autres réjouissances auxquelles sont conviées les dames…
Malheureux M. Morelli qui avait mission de troubler d’aussi belles parties…
— « Gaïda ! » (attention) fit entendre sournoisement l’un des joueurs en voyant apparaître Sa Majesté…
Pistafun leva le nez et salua de la main le chef du personnel de la « Bella Nissa ».
— Eh ! maître Sébastien, lui jeta-t-il, sans avoir l’air d’attacher d’autre importance à l’inexplicable présence de Sa Majesté en ce lieu réservé aux sports populaires. Comment elle va, cette santé ?
— Messieurs, exprima M. Morelli en s’efforçant de faire bonne contenance devant la curiosité générale, je passais par là quand je me puis souvenu que M. Supia m’avait dit : « Si, par hasard, vous voyez Titin-le-Bastardon, faites-lui donc savoir que je serais heureux d’avoir avec lui un petit mot. C’est un brave garçon auquel je n’ai jamais voulu que du bien !… »
Il attendit, mais personne ne disait plus mot. On avait complètement oublié qu’il était là…
Il s’approcha de Pistafun qui venait de lan-