che vers le château du Glandier… Belle affaire, monsieur de Marquet, belle affaire !…
– Obscure affaire ! Incroyable, insondable, inexplicable affaire… et je ne crains qu’une chose, monsieur Rouletabille… c’est que les journalistes se mêlent de la vouloir expliquer… »
Mon ami sentit le coup droit.
« Oui, fit-il simplement, il faut le craindre… Ils se mêlent de tout… Quant à moi, je ne vous parle que parce que le hasard, monsieur le juge d’instruction, le pur hasard, m’a mis sur votre chemin et presque dans votre compartiment.
– Où allez-vous donc, demanda M. de Marquet.
– Au château du Glandier », fit sans broncher Rouletabille.
M. de Marquet sursauta.
« Vous n’y entrerez pas, monsieur Rouletabille !…
– Vous vous y opposerez ? fit mon ami, déjà prêt à la bataille.
– Que non pas ! J’aime trop la presse et les journalistes pour leur être désagréable en quoi que ce soit, mais M. Stangerson a consigné sa porte à tout le monde. Et elle est bien gardée. Pas un journaliste, hier, n’a pu franchir la grille du Glandier.
– Tant mieux, répliqua Rouletabille, j’arrive bien. »
M. de Marquet se pinça les lèvres et parut prêt à conserver un obstiné silence. Il ne se détendit