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Page:Leroux - Le mystère de la chambre jaune, 1932, Partie 2.djvu/115

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OÙ JOSEPH ROULETABILLE

après le départ des gens du château qui emportaient le corps, il a pu tranquillement s’enfuir. »

À ce moment, du fond du « public debout », une voix juvénile s’éleva. Au milieu de la stupeur de tous, elle disait :

« Je suis de l’avis de Frédéric Larsan pour le coup de couteau au cœur. Mais je ne suis plus de son avis « sur la manière dont l’assassin s’est enfui du bout de cour ! »

Tout le monde se retourna ; les huissiers se précipitèrent, ordonnant le silence. Le président demanda avec irritation qui avait élevé la voix et ordonna l’expulsion immédiate de l’intrus ; mais on réentendit la même voix claire qui criait :

« C’est moi, monsieur le président, c’est moi, Joseph Rouletabille ! »