de l’assassin, « dans le bout de cour », il serait curieux de savoir comment M. Rouletabille explique cette fuite.
— Évidemment, fit mon ami, ce serait curieux ! »
Toute la salle partit encore à rire. Le président déclara aussitôt que, si un pareil fait se renouvelait, il n’hésiterait pas à mettre à exécution sa menace de faire évacuer la salle.
« Vraiment, termina le président, dans une affaire comme celle-là, je ne vois pas ce qui peut prêter à rire.
— Moi non plus ! » dit Rouletabille.
Des gens, devant moi, s’enfoncèrent leur mouchoir dans la bouche pour ne pas éclater…
« Allons, fit le président, vous avez entendu, jeune homme, ce que vient de dire M. Frédéric Larsan. Comment, selon vous, l’assassin s’est-il enfui du « bout de cour » ?
Rouletabille regarda Mme Mathieu qui lui sourit tristement.
« Puisque Mme Mathieu, dit-il, a bien voulu avouer tout l’intérêt qu’elle portait au garde…
— La coquine ! s’écria le père Mathieu.
— Faites sortir le père Mathieu ! » ordonna le président.
On emmena le père Mathieu.
Rouletabille reprit :