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Page:Leroux - Les Étranges Noces de Rouletabille, 1918.djvu/194

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LES ÉTRANGES NOCES

— Rouletabille ! Rouletabille !…

— Qu’est-ce qu’il y a encore… Est-ce Stanislawoff, ce coup-ci ?

— Non, c’est Marko le Valaque !…

— Eh bien, qu’est-ce qu’il lui arrive ?…

— Il lui arrive un télégramme de félicitations et on double ses appointements et ses frais à la suite de son récit de la prise de Kirk-Kilissé !

— Non !…

— C’est comme je te le dis !… Et ce qu’il rigole, mon vieux !… ce qu’il se fiche de nous tous !… Ce qu’il fait l’important !

— Malheur de malheur ! gémit Vladimir. Il y a de quoi en crever !…

— Il montre la dépêche à tout le monde !… mais ce n’est pas le plus beau !

— Quoi encore ?

— Ce sont les autres qui sont furieux !… furieux après toi !.. Ils ont tous reçu des dépêches qui les eng… !… Il y en a qui sont menacés d’être fichus à la porte parce qu’ils ont télégraphié que Kirk-Kilissé a été prise sans coup férir, tandis que la Nouvelle Presse donne tous les détails d’une épouvantable tuerie !

— Une dépêche pour M. Rouletabille ! annonça un domestique.

Rouletabille ouvrit le télégramme.

Il lut tout haut :

« Si vous êtes malade, faites-vous remplacer par