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LES ÉTRANGES NOCES

— C’est grâce à Vous, monsieur, continua Stanislawoff, que nous avons pu agir en toute sécurité, certains que nos plans secrets de mobilisation et de campagne étaient restés ignorés de l’adversaire.

— Nous les avons retrouvés intacts, dans le tiroir secret du coffret byzantin, dit Rouletabille qui souffrait le martyre et envoyait mentalement le coffret byzantin à tous les diables.

— C’est ce que m’a dit Mlle Vilitchkov que j’ai trouvée ici à mon retour et qui m’a rapporté dans quelles dramatiques conditions vous aviez découvert les plis scellés de l’état-major !

Mlle Vilitchkov, général, a dû vous dire que nous n’avons pas eu le temps de nous en emparer et que nous avons dû refermer en hâte le tiroir où ils étaient cachés et où nul ne soupçonnait leur présence…

Mlle Vilitchkov, reprit le général d’une voix grave, m’a dit aussi que vous aviez revu hier le coffret byzantin, que vous en aviez ouvert le tiroir et que vous aviez constaté, cette fois, que les plis avaient bien disparu.

— C’est exact ! Mais nous ne nous en sommes point tourmentés, car il nous est apparu que le secret de ce tiroir avait été découvert trop tard par vos adversaires, attendu que les plans de mobilisation qu’il contenait étaient maintenant connus de tous par la victoire de vos armées !

— Le malheur, Monsieur, exprima le général sur