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Page:Leroux - Les Étranges Noces de Rouletabille, 1918.djvu/235

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DE ROULETABILLE
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perdue et que je me fasse moine comme M. Priski ?… Non, n’est-ce pas ?… Eh bien ! mets un frein à tes salamalecs et cours au télégraphe !

La Candeur s’éloigna sans manifester davantage ses sentiments humanitaires et en gémissant tout bas une fois de plus, sur le malheur pour un jeune homme de rencontrer sur sa route une Ivana Vilitchkov.

Une demi-heure plus tard, les trois reporters et Tondor étaient sur la route de Constantinople… Ils filaient à fond de train. Tondor, derrière, conduisait un cheval de rechange. Aux environs de Rodosto, ils tombèrent sur une reconnaissance de cavalerie bulgare qu’ils essayèrent en vain d’éviter. Il fallut faire contre mauvaise fortune bon cœur et se laisser emmener au poste d’avant-garde d’Haïjarboli, où Rouletabille trouva un officier pour examiner ses papiers, les papiers bulgares, naturellement, et la lettre du général Stanislawoff qu’il avait incontinent sortie.