XXII
LA RANÇON
ouletabille toucha bientôt le fond de la
pièce d’eau. Dès qu’il sentit sous ses semelles
de plomb un terrain large et solide, il
commença de se mouvoir avec plus de facilité.
Il y voyait assez clair. L’eau, autour de lui, avait un pâle rayonnement lacté… Il examina minutieusement les parois de pierre, passant en revue les joints, tâtant de ses gants la paroi ou y appuyant sa pioche.
Tout à coup, il eut, dans la sphère de cuivre qui le coiffait comme d’un énorme casque, une exclamation. Devant lui, là, sur sa droite, s’ouvrait dans la muraille circulaire un corridor !
L’existence de ce corridor, bien que celui-ci aboutit directement à la pièce d’eau, ne devait certainement pas être soupçonnée, même de ceux qui avaient pu apercevoir l’immense vasque vide de toute son onde. Et cela, à cause de la porte qui, à l’ordinaire, devait le fermer. Cette porte, en ce moment ouverte, se pré-