Page:Leroux - Mister Flow.djvu/133

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J’ai écouté bien attentivement, je réponds de mon mieux…

— Allons, me dit lady Helena, pour une première fois, ça va !…

Je suis de plus en plus impressionné. « Et maintenant, darling, nous allons vous apprendre à vous servir de toutes ces jolies choses !… »

Elle a ramassé quelques outils et se dirige vers une porte qu’elle ferme à clef.

— Nous allons d’abord opérer dans la lumière, petit chéri !… (Elle est décidément très contente de moi). Imaginons que cette porte, nous ne pouvons l’ouvrir avec le rossignol… nous allons la forcer sans faire entendre le moindre bruit, je vais vous montrer d’abord !

Mon intention n’est point de donner, ici, une leçon de cambriolage — ce serait parfaitement indécent — et je passerai par-dessus bien des détails. Qu’il vous suffise de savoir qu’avec les instruments classiques et ceux inventés par Durin, aucun obstacle ne nous résista. Je dis « nous », parce que je dois, comme bien entendu, mettre, moi aussi, la main à la pâte. L’ingéniosité d’Helena me confondait d’admiration et je dois dire qu’elle ne me ménagea point non plus ses compliments. J’acceptai avec le sourire de circonstance son encourageant pronostic : « On fera quelque chose de vous. »

Entre nous, elle était un peu étonnée que je me fusse si promptement adapté à ma nouvelle besogne et, moi aussi ; comme on dit : « Il n’y a que le premier pas qui coûte » et, en vérité, comme tout