Page:Les Œuvres libres, numéro 3, 1921.djvu/330

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324 ANTOINE DÉCHAÎNÉ — Quoi, mon vieux ? •— J’ai trente lettres à écrire. — Vous les écrirez cette nuit ! Les lett texte pour faire la sieste ; je connais ça ; Après, vous prendrez une auto. Vous ire bords du Rhône me repérer le quai d’en ment, car Vivette doit prendre le bateau, la même Vivette, vous courrez la cam ; me dénicherez son mas à elle et à la 1 Voilà. Allez, filez, dépêchez et, en sortan moi monter deux bouteilles d’eau de Vi je vais avaler d’un trait, pour essayer d’< les saloperies que j’ai là-dedans ! Il se prend les reins, se tourne avt m’aperçoit, et me lance : — Vous voilà ! Ah ! mon vieux, j’ai fail Réveillé en sursaut, cette nuit, j’ai crié de Dieu ! » Il l’a redit avec la même truculence, qu qu’en effet, il n’a que « failli » crever. L — J’espère être debout demain ! En a vous allez suivre ces messieurs : mon ré ; mon opérateur... Ça va vous initier au Ils sortent. Lui me retient par la mam — Vous allez voir des types effarants, mencent à n’en pas en f... une datte ! Je demande : — Leurs noms ? — Je ne sais pas s’ils en ont un. C’ rateur ; le régisseur. Dans toutes les tr sont pareils. Le métier crée le type, le fait le moine, et... le proverbe fait l’idio voir, ne vous embêtez pas, et rappelezeau de Vittel ! Sur le Forum, je rejoins mes deux : qui maintenant ont pris forme. Ils soui goguenardise. Le régisseur est un hom et replet, d’aspect farce par son panta toile jaune serin, et certain canotier posé sa tête de chansonnier comique. L’œil