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Un Pur Amour

Nouvelle ih edi te

par

Léo Larguier

« Tu n’as jamais été dans iss jpurs les plus rares Qu’un instrument banal sous mon archet vainqueur, Et comme tin air qui sonne au bois vieux’des guitares, J’ai fait chanter mqn rêne au vide de ton cœur», n (Louis Bouilhet.) — Puisque vous aimez les antiquaires, me dit mon ami Ange Laurenüer, chez qui je passais cette semaine d’extrême automne, allez donc jusqu’à la Tremblée ; on m ?a affirmé que le fou qui nabitait, ou plus exactement, qui se cachait dans ce pavillon délabré, était mort et qu’il laissait tout son bien, à un valet de chambre. Je crois que cet héritier doit vouloir vendre ce bric-à-brac ; et vous y ferez p’éut-être des découvertes intéressantes. On aperçoit de la route là maison et les grands arbres qui l’abritent. Vous ne pouvez pas vous tromper» Vous sonnerez à une petite porte peinte en vert» La Tremblée, où vivait si l’on peut dire, M. Olivier Camors, est à trois kilomètres d’ici, et ce sera l’occasion d’une promenade, charmante...