le grand dîner qu’il est obligé de donner un
ou deux jours après à son directeur, à ses
camarades et aux divers talens qui ont coopéré
à sa représentation, dîner qui absorbe
souvent le peu qui eut pu lui revenir.
Ah ! croyez-moi, tout n’est pas profit pour
les bénéficiaires de nos grands comme de
nos petits théâtres.
Or, c’est d’un de ces dîners dramatiques et artistiques que j’ai à vous entretenir pour l’intérêt des divers chapitres de la vie de nos actrices, que j’ai à faire passer sous vos yeux.
C’était le lendemain d’une représentation donnée au bénéfice de Lepeintre aîné, le plus gai, le plus amusant et peut-être le meilleur comédien de notre siècle ; il avait à sa table l’élite des artistes de la capitale, parce que généralement aimé, l’élite des artistes avait voulu coopérer à ce que cette représentation fut des plus lucratives pour lui, on y remarquait Nourrit le chanteur et Perrot