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Page:Les Amours, galanteries et passe-temps des actrices, 1833.djvu/21

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Boulogne et je m’y rendais souvent en compagnie avec mon jeune favori dans un élégant équipage que je tenais de la libéralité de mon entreteneur, une fois à la porte Maillot je renvoyais l’équipage avec ordre de venir me chercher à une certaine heure que je désignais à mon cocher, puis nous nous enfoncions dans les allées du bois, cherchant les sentiers les plus déserts et les moins fréquentés, et quand nous étions parvenus à découvrir quelque endroit où nous puissions nous croire à l’abri de tout regard indiscret, nous nous livrions à toute notre passion et à mille jeux charmans, inventant les postures les plus piquantes, aiguillonnant ainsi nos plaisirs et rendant nos jouissances toujours nouvelles en les variant à l’infini.

Nous commencions par les plus doux préliminaires, et quand je m’étais débarrassé de mon châle et de mon chapeau, attirail si ennuyeux quand on veut jouir en