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Page:Les Amours, galanteries et passe-temps des actrices, 1833.djvu/35

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meille.

Pendant que je me livre à cet agréable badinage, mon jeune amant ne reste pas oisif, et pour me rendre tout le bonheur dont je le fais jouir, il introduit son doigt entre les poils de mon minon, et s’arrêtant sur la petite éminence qu’il y rencontre, il prélude par les plus douces titillations à la félicité dont peu à peu je me sens inondée ; les yeux noyés de larmes du plaisir, nous fixons l’un sur l’autre les plus tendres regards, et bientôt nos soupirs se confondent dans les plus tendres embrassemens, nos mains redoublent d’agilité ; le parfait bonheur n’est que dans la légéreté de la main d’un amant chéri ; il semble que sous ce frottement délicieux de son doigt notre âme va se fondre : on n’existe plus au monde ; on est dans un autre univers, et quelles ineffables délices quand votre voix mourante se joignant à la sienne, l’implore pour que son doigt ne quitte pas cet endroit, siége