me livrer aux caresses et aux embrassemens
de mon aimable comte, et comme je
ne sais pas ce que c’est que d’être retenue
ou gênée par une feinte pudeur, je me défais
de tous mes vêtemens pour mieux étaler
à ses yeux tous les appas dont il a plu
à la nature de me gratifier. Oh ! comme
alors ses regards me dévorent, avec quelle
ivresse il palpe mes tétons ; mes cuisses,
ma moniche, quels brûlans baisers il y imprime,
ses caresses ne tardent pas à me mettre
hors de moi, ma langue se joue sous la
sienne et la sève du plaisir parcourt tous
mes membres des pieds à la tête, je l’enlace
dans mes bras, je l’appelle des noms les plus
tendres et je le force à m’exhiber le dard
qui doit bientôt me perforer jusqu’aux entrailles,
quand par suite de nos tendres badinages,
tous deux nous sommes en feu, je
me renverse tout de mon long, j’offre à ses
baisers les extrémités de mes tétons fermes
et ronds sur lesquels il se pâme de plaisir,
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