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Page:Les Amours, galanteries et passe-temps des actrices, 1833.djvu/57

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là, le lendemain je le vis s’approcher de moi à la sortie du spectacle et comme je me prêtai un peu à la circonstance, il trouva moyen de me glisser un billet dans lequel il m’apprenait sa passion dans des termes les plus brûlans ; sa lettre se terminait ainsi : Simple étudiant en médecine, je sais combien ce titre me donne peu de droits à vos faveurs et pourtant, aimable Léontine, je meurs si vous ne me répondez.

Pauvre jeune homme, fallait-il le laisser mourir quand je pouvais d’un mot le rendre si heureux ; de la nuit je ne pus dormir et dès le lendemain matin j’accomplis le dessein que j’avais arrêté d’aller moi-même porter ma réponse, sous prétexte d’aller au bain je m’habillai avec simplicité et me dirigeai vers le quartier Latin à l’adresse que mon jeune adorateur m’avait indiquée, les six étages que j’avais à monter ne m’effrayèrent pas, que ne peut l’amour, je frappe au hasard à une petite porte située

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