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Page:Les Amours de garnison, 1831.djvu/117

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avait donné la première leçon de fouterie, et elle l’avait longtemps conservé, enfin il s’était émancipée.


Madame de Lafo… existait toujours, elle avait pris de l’embonpoint, et avait pour tenant M. Desams… et pour amant le jeune Labo.... Elle foutait ad turnum avec eux : le premier par raison, le second par amour. Nous eûmes ensemble deux ou trois passades, elle allait encore assez bien pour une vieille monture ; mais tout était flasque et large, heureusement j’étais très fortement constitué et je remplissais l’immensité du vide. Je vis que les dames du Mans, de toutes les classes, étaient atteintes d’une espèce de fureur utérine.


Madame de Lafo… avait une belle-sœur, nommée madame la marquise de Lin...., espèce de virago maigre, sèche, laide, mais avec le tempérament de