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Page:Les Amours de garnison, 1831.djvu/19

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court les filles et les bordels ; les putains se prêtent à tout, se retournent sur tous les sens, le cul, le con, les tétons, la bouche, etc., tout est à vous ; cinq francs en font l’affaire. Presque toujours votre épouse, la femme que vous aimez, que vous entretenez, pour lesquelles vous vous ruinez, vous refusent, vous repoussent, se plaignent de douleurs, d’un malaise, vous dégoûtent. Elles ont leurs raisons pour cela et elles foutent avec un autre : vont voir soit disant une amie pour se distraire, et rient avec votre heureux rival de votre sotte confiance et de votre crédulité. Croyez-moi, vous qui me lisez, ne prenez une femme que pour le moment, où vous voulez foutre ? dès que vous avez renfermé votre vit dans le vêtement nécessaire, n’y songez plus, ou si vous voulez foutre de nouveau cherchez-en une autre.

Que les femmes soient pour vous comme les chevaux de louage, que vous prenez chez tel ou tel. Vous voyez le lendemain entre les jambes d’un autre le cheval que vous montiez la veille ; vous