Aller au contenu

Page:Les Amours de garnison, 1831.djvu/34

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 30 —


j’ajoutai, et madame de Lafo… — Le second volume de madame Dejo...., un peu plus de retenue, en apparence, mais le même caractère ; cependant, on pourrait croire qu’elle est susceptible d’attachement, si elle trouvait un homme qui lui plut un peu plus que les autres. Au reste, vous serez à même d’en juger, si vous restez quelque temps en garnison dans cette ville, il y aura des aventures.

On appela celui avec lequel je m’entretenais, il me quitta ; je jetais les yeux du côté de madame Dejo...., elle me fit signe d’aller vers elle, j’obéis. Prenez un siége, me dit-elle, et mettez vous là. Connaissez-vous celui avec lequel vous jasiez. — Non… — Il vous a parlé de la société, de madame de Lafo…, de moi. — Pas un mot. — Ne vous y fiez pas, c’est un bavard, une mauvaise langue, il vous fera des contes à dormir debout, si vous l’écoutez. — C’est bien, j’y prendrai garde. Elle se pencha vers moi et me dit à voix basse : A-propos, un de ces messieurs a eu madame de Lafo…, il l’a déjà conté à deux