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Page:Les Amours de garnison, 1831.djvu/69

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lie a droit à mon hommage, et je me trouve très bien de cette heureuse diversité.

On se prépare des inquiétudes, des tourmens, des chagrins par un attachement exclusif, cela n’est bon que dans les romans.

Les avis étaient partagés, madame Dejo.... dit à Dul.. : Je crois, M. le comte, que votre parti est le plus faible. Le comte Duranc.... ajouta : Cela doit-être, les coureurs de bonnes fortunes, les séducteurs, les Lovelaces, ne sont plus de saison. — Ah ! mon cher Duranc...., reprit Dul.., tu défends ta propre cause, cela doit être, on connaît tes inclinations roturières ; mais sois tranquille, on n’ira pas sur tes brisées, personne ne songera à te couper l’herbe sous le pied.

Cela serait un peu difficile, car je ne fais la cour à personne. — Allons, allons, on sait à quoi s’en tenir ; mais le véritable amour est discret, et je t’en fais mon compliment. Au reste, tu as raison, il n’y a pas de quoi se vanter. — Si j’avais une

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