me regardait, et ses yeux semblaient me
dire, eh quoi ! ne pourrons-nous pas
nous trouver seuls un moment pour foutre,
avant de nous séparer ? Je la compris,
je passai dans le jardin, elle se rendit
dans un autre appartement, et bientôt elle
vint me rejoindre dans le pavillon ; et
sans perdre de temps mon vit lui fit goûter
les plus doux plaisirs. Ensuite écoutant
un peu la raison, elle me quitta ; je
rentrai, elle se montra un instant après,
et me demanda d’où je venais, je répondis :
du jardin, où je donnais audience à
mes pensées. Comme un amant malheureux,
dit madame Dejo.... — A peu près.
— A propos quel est donc l’objet de votre
amour. — Madame, permettez-moi d’être
discret et de me taire. Dul.. riait, il savait
que la dame m’avait passé entre les
mains.
Je lui fis entendre par un signe qu’on attendait son départ ; il se leva et partit après les complimens d’usage. Il est fort aimable, le comte Dul.., pendant votre absence à l’un et à l’autre, il m’a galam-