Aller au contenu

Page:Les Amours de garnison, 1831.djvu/75

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 65 —


ment proposé de lui accorder un moment d’entretien, c’est-à-dire, de m’enfiler. Je l’ai remercié, sans me fâcher ; il s’y prenait avec une grace infinie et une politesse exquise. Vous êtes rentrés, sans cela, il eut fini par devenir audacieux. J’en ai été quitte pour la peur ; d’ailleurs, je voulais être fidèle.

Vous avez été plus heureux que moi. — Il ne tient qu’à vous d’en faire autant ; allons dans le jardin, je ferai sentinelle, il faut être bonne à quelque chose. Nous partîmes, dès que nous fûmes dans le pavillon, madame Dejo.... se coucha sur le canapé, et se mit en batterie, elle me dit : Fous-moi vite, mon amour, j’en meurs d’envie ; je bandais et dans l’instant je fus en action : elle me rendait chaque coup de cul en soupirant, ses jambes étaient croisées sur mon dos et ses bras m’enlacèrent. Madame de Lafo… qui nous entendait s’approcha, et me prenant les couilles, elle me les pressait doucement, j’étais au dix-septième ciel, et je déchargeai avec ma fouteuse.